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Les investissements dans l’éducation créent de la main-d’œuvre qualifiée pour l’économie suisse

24.04.2024
par SMA
Martina Hirayama, secrétaire d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation

Martina Hirayama
secrétaire d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation

L’économie suisse et, partant, son marché de l’emploi sont soumis à des bouleversements constants. Cette évolution touche également les actifs, quel que soit leur niveau de qualification. Grâce à sa grande perméabilité, le système éducatif contribue de manière significative à l’épanouissement professionnel et social et aide ainsi à lutter contre la pénurie de main-d’œuvre qualifiée.

Dans un contexte de pénurie de personnel qualifié, il est important de savoir combien de personnes entrent dans le système éducatif, obtiennent des diplômes et s’insèrent dans le marché du travail. En raison de l’augmentation du nombre de naissances, l’Office fédéral de la statistique s’attend ces dix prochaines années à une hausse du nombre de personnes en formation et de diplômés, et ce à tous les niveaux et dans toutes les filières.

Par ailleurs, il est essentiel de savoir si la population suisse possède les qualifications requises pour assurer son employabilité. Le taux de diplômés du degré tertiaire ne cesse d’augmenter, puisqu’aujourd’hui, la moitié des adultes de 25 à 34 ans sont diplômés d’une haute école ou de la formation professionnelle supérieure. C’est une bonne nouvelle, car la pénurie de main-d’œuvre qualifiée touche également les professions nécessitant une formation tertiaire. Quoi qu’il en soit, la formation continue et l’apprentissage tout au long de la vie sont un impératif dans un monde du travail en pleine mutation et une condition décisive pour que la Suisse fasse partie des pays leaders sur le plan économique. Afin que le personnel soit disponible en nombre suffisant et dispose de bonnes compétences, la Suisse mise traditionnellement sur un mélange de différentes voies de formation.

Outre la formation professionnelle, les hautes écoles universitaires spécialisées et pédagogiques jouent un rôle important dans la formation et la formation continue de la main-d’œuvre qualifiée, tout particulièrement dans les domaines MINT (mathématiques, informatique, sciences naturelles et technique), de la santé, de la médecine et de la formation des enseignants.

Pour offrir aux habitants de notre pays des possibilités de formation et de carrière tournées vers l’avenir et, dans le même temps, atténuer la pénurie de personnel qualifié, nous continuons, en étroite collaboration avec les cantons, à renforcer la formation, la recherche et l’innovation. Avec près de 8 milliards de francs par an, il s’agit aujourd’hui d’un domaine de dépenses important de la Confédération. Dans ce contexte, une partie des fonds fédéraux est explicitement consacrée à la formation professionnelle, qui est étroitement liée aux besoins du marché du travail.

Texte Martina Hirayama, secrétaire d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation

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