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Inspiration

Bâtir une carrière en misant sur des métiers d’avenir

14.12.2023
par SMA

Lorsque l’on envisage une profession, certains domaines se distinguent par leur attrait croissant. C’est le cas du secteur secondaire qui offre, aux jeunes talents, des perspectives intéressantes à de multiples égards.

On parle aujourd’hui d’une transition vers l’industrie 4.0 ainsi que d’une quasi-révolution en matière de constructions. Les métiers des ponts et chaussées sont aussi en pleine mutation. Globalement, il s’agit d’une évolution liée aux avancées technologiques, par exemple l’intelligence artificielle et la robotique pour les sites de production, l’arrivée de nouveaux matériaux dans le domaine du bâtiment, la transition vers les énergies renouvelables, ou encore, la manière de construire des routes, des tunnels et des ponts respectueux de l’environnement.

Un choix éclairé

Bien informés par les associations professionnelles et les services d’orientation des différents cantons, de plus en plus de jeunes entreprennent une formation certifiante ou diplômante dans les métiers du secondaire à l’issue de la scolarité obligatoire ou post-obligatoire. Hormis leur attractivité sur le plan technique et les possibilités d’évolution de carrière, ces métiers offrent assez souvent, pour un même niveau d’étude, des conditions salariales et des avantages supérieurs à ceux du tertiaire. La sécurité de l’emploi est aussi un paramètre qui entre dans l’équation, tout comme les conventions collectives qui protègent la travailleuse et le travailleur dans l’exercice de ses fonctions.

Mixité en évolution

La Suisse fait partie des pays où l’on exerce ces métiers du secondaire par choix, contrairement à une croyance populaire qui voudrait que ce soit par défaut. Par ailleurs, bien que les hommes soient encore largement majoritaires dans ce type de filières qui leur sont traditionnellement associées, on voit de plus en plus de jeunes filles et de femmes s’y engager, par exemple comme opératrices sur machines à commandes numériques, grutières, mécaniciennes auto, cheffes de chantier, conductrices d’engins de travaux publics, peintres en bâtiment, électriciennes ou encore, carrossières. Fort heureusement, les normes sociales ont évolué, permettant ainsi à tout un chacun d’entreprendre un métier électif sans être limité ou discriminé. Cela ouvre la voie à une plus grande diversité dans un secteur où les nouvelles générations vont devoir, à court moyen terme, prendre le relais, notamment dans l’industrie. En effet, au boom des engagements massifs des années septante correspond aujourd’hui le départ à la retraite de nombreux spécialistes hautement qualifiés (source : Groupement suisse de l’Industrie des Machines).

Un des piliers du PIB

Selon les derniers chiffres de l’Office fédéral de la statistique (OFS), le secteur secondaire représente, en termes de main-d’œuvre, 20.2% des personnes employées dans notre pays. Ce taux est relativement stable depuis le début des années 2000. Les métiers du secteur secondaire participent donc, dans une large mesure, à la santé économique de la Suisse et surtout à son indépendance. Le fait d’avoir su anticiper l’arrivée des nouvelles technologies aura permis, en outre, de positionner avantageusement notre pays parmi les acteurs mondiaux.

De multiples possibilités

En fin de scolarité obligatoire, les jeunes sont invités à faire un choix. Ils sont accompagnés par les parents, les psychologues en orientation, les associations professionnelles et bien sûr par les entreprises qui leur permettent d’appréhender de manière concrète les métiers et spécialités qui s’offrent à eux, par exemple en effectuant des stages « découverte », des stages d’orientation, des visites d’entreprises ou de salons professionnels. À la suite de cela, différentes options s’offrent à eux, la plus commune étant une formation initiale en école professionnelle ou en entreprise. Un cursus de type CFC, par exemple, permet d’acquérir de solides connaissances et compétences métier en trois ou quatre ans, ainsi que la possibilité de se diriger, ultérieurement, vers des certifications et diplômes supérieurs qui donnent accès à des postes de technicien, voire d’ingénieur, par exemple dans le génie civil, la construction, les ponts et chaussées ou l’industrie. Il est bien sûr possible d’entrer directement en HES, écoles Polytechniques ou autre moyennant un parcours scolaire un peu plus long. Le système éducatif suisse offre une flexibilité importante, permettant aux jeunes de choisir la voie qui correspond le mieux à leurs aptitudes et à leurs intérêts. Chaque métier, chaque filière ayant sa spécificité, il est important de s’informer auprès des autorités compétentes et des associations professionnelles.

Collaboration internationale

Parler une ou deux langues étrangères revêt une certaine importance dans le secteur secondaire. En effet, cela offre une multitude d’avantages et de possibilités comme la capacité à communiquer / collaborer efficacement avec des collègues, clients ou partenaires nationaux, par exemple suisse alémanique ou tessinois. Il en va de même à l’international, car certaines entreprises suisses du secteur secondaire ont étendu leurs activités à l’étranger pour tirer parti des opportunités offertes par les marchés internationaux, notamment l’industrie agroalimentaire, les technologies électriques et hydroélectriques, l’automatisation, la robotique, la construction, les ouvrages d’art et voies de communication.

De nombreuses ouvertures

En conclusion, le secteur secondaire offre pléthore d’avantages et d’opportunités, non seulement en fin de scolarité, mais aussi dans le cadre d’une reconversion professionnelle, car il n’est jamais trop tard pour exercer un métier que l’on a envie de pratiquer. Les industries manufacturières, technologiques et énergétiques, tout comme la construction, sont des terrains propices à l’épanouissement professionnel des jeunes talents. Quel que soit le niveau de certification ou de diplôme, les métiers du secteur secondaire permettent de s’engager, pour le long terme, dans des carrières dynamiques, stimulantes et gratifiantes.

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