Inspiration

La culture de l’erreur: «Failure» n’est pas synonyme d’erreur

06.05.2022
par htmlheld_wartung

C’est en forgeant qu’on devient forgeron – ou pourquoi une culture entrepreneuriale de l’erreur est particulièrement utile en période de pandémie.

La crise liée à la pandémie de la Covid-19 a massivement accéléré le besoin de changements structurels et notamment de numérisation de l’économie. Mais, si à partir d’aujourd’hui une grande partie des collaborateurs font du télétravail et ne participent plus qu’à des réunions d’équipe ou à des zooms, les erreurs font toujours partie du quotidien. De nombreux cadres oublient qu’une culture saine de l’expérimentation ou de l’erreur peut conduire à un avenir prospère, notamment en matière d’innovation. Très important: le terme anglais «failure» est souvent traduit en français par le mot «erreur». Or, selon plusieurs spécialistes, cette traduction pose problème. Alors qu’une erreur décrit le fait de ne pas atteindre un état souhaité, le terme «failure» est beaucoup plus large. Il inclut non seulement une culture de l’erreur, mais aussi une culture de l’expérimentation et du bricolage. De ce point de vue, l’échec n’est pas interdit, il est même bienvenu. C’est en effet la seule façon de permettre la créativité entrepreneuriale.

Un soutien bienvenu

Selon Innosuisse, l’année 2020, année de la pandémie, a déjà montré que c’est justement en temps de crise que les entreprises suisses font avancer leurs innovations. L’organisation encourage l’innovation basée sur la science, c’est-à-dire l’innovation qui naît entre les hautes écoles et les entreprises. Malgré la pandémie, la demande de soutien d’Innosuisse est restée forte et témoigne de la volonté d’innovation des chercheurs et des entrepreneurs suisses. Ils ne s’assurent ainsi pas seulement une survie à court terme, mais participent activement à la construction de l’avenir.

La force d’innovation de la Suisse

«La pandémie de coronavirus nous montre des limites, mais souligne aussi que beaucoup de choses fonctionnent et même prospèrent malgré toutes les restrictions», déclare également l’entrepreneur et président d’Innosuisse André Kudelski à propos des nouvelles opportunités. Malgré la pandémie et l’effondrement massif de la conjoncture, Innosuisse a enregistré l’année dernière une croissance de tous les instruments d’encouragement et a accordé des contributions d’encouragement à hauteur de 313,6 millions de francs. Au début de l’année 2021, le Conseil fédéral a lancé la nouvelle initiative d’encouragement «Force d’innovation suisse». Avec ce programme, il entend stimuler de manière ciblée les projets d’innovation des PME basés sur la science et comptant jusqu’à 500 emplois à temps plein, en ces temps de pandémie de la Covid-19. Six mois après son lancement, il s’avère que le programme suscite un grand intérêt auprès des entreprises suisses.

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